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Jeudi 25 avril 2024, 07h30

Source : https://www.aislf.org/spip.php?article548


Les changements sociaux en Tunisie 1950-2000

Amri Laroussi (dir.)

Amri Laroussi (dir.), Les changements sociaux en Tunisie 1950-2000, Paris, l’Harmattan, Coll. Logiques sociales dirigée par Bruno Péquignot, Novembre 2007, 332 p.

Le changement social se confond-il avec le développement que s’assigne consciemment une société sous la férule directrice de son élite ? Quelle est la part de la planification, de la prédictibilité, de la centralisation ? Quelle est et la part de l’inattendu, du foisonnant, de l’anarchique et du divergent ? Quelle bonne part du social s’assurent l’en bas et l’en haut ? Quelle est la part du tangible pour jauger les évolutions que connaît une société, quelle est la part du souterrain, de l’informel, et même de l’ambigu et du paradoxal ? La rationalité, y compris économique, le positivisme régi par le paradigme du chiffre, ont-ils, à eux seuls suffi pour couvrir le champ des actions des hommes en interaction sociale durant un demi siècle de bruit et de fureur, de mouvements sociaux, mais aussi de fulgurances individuelles, tout aussi bien dans le domaine ordinaire de la vie quotidienne que du domaine extraordinaire de l’art ?
Quelle est la part de l’environnement extérieur, quel est le poids des forces internes à l’oeuvre dans le changement social qui régit la marche d’une société ? C’est pour répondre à ces questions que les acteurs tant individuels que collectifs, ont été interpellés par un aréopage de chercheurs, pour étudier le changement social en Tunisie à des niveaux les plus divers des actions et des phénomènes sociaux : famille, jeunes, élites, notables, corporations, groupes sociaux en termes de classe (bourgeoisie urbaine, paysannerie parcellaire, classe ouvrière), en terme d’organisations (syndicat) en termes d’institutions et de structures : lieux de culte, etc.
Les approches sont diverses, on y retrouve les adeptes de l’individualisme, mais aussi les tenants du holisme. Des essais tant théoriques que pratiques ont abordé les deux approches sous l’angle du lien et de l’articulation tels que : le « relationnalisme méthodologique » ou les « acteurs collectifs », sous de nouveaux éclairages et de nouvelles déclinaisons.

Les auteurs : Lilia Ben Salem, Fethia Ben Sedrine, Katia Boissevain, Ridha Boukraa, Saad Bouekhla, Delphine Cavallo, Abdelwahab Cherni, Philippe Corcuff, Pierre Noël Denieuil, Chiha Gaha, Sonia Hamzaoui, Ahmed Khouaja, Imed Melliti, Sihem Najar, Hamdi Ounaïna, Enzo Pace, Nabil Smida.

Amri Laroussi est Maître de Conférences (HDR) à L’ISSHT (Université de Tunis el Manar), directeur de l’Unité de Recherches « Développement Local- Approches Comparées » (Centre d’Études et de Recherches Économiques et Sociales. Tunis). Il a notamment publié : Pour une sociologie des ruptures : la tribu au Maghreb médiéval, Publications de la FSHS, 1997 ; La femme rurale dans l’exploitation familiale, le N-O de la Tunisie, pour une sociologie des ruptures, L’Harmattan, 2003.

Amri Laroussi, Lilia Ben Salem, Ridha Boukraa, Abdelwahab Cherni, Pierre-Noël Denieuil, Ahmed Khouaja, Imed Melliti et Sihem Najar sont membres de l’AISLF.


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