10 avril 2019
Le groupe de travail 29 de l’AISLF (Théories critiques, sociologies critiques) et le Centre de recherche en sciences sociales (TAK) de l’Université Galatasaray, avec la collaboration du Consortium d’appui à l’Université Galatasaray, organise une journée d’étude le mercredi 10 avril 2019 à l’Université de Galatasaray sur le thème « Subjectivités dans la Turquie contemporaine : formes, tendances, expériences »
Thématique
Les subjectivités et le rôle des expériences vécues des individus dans la formation des visions du monde, des raisons d’agir et du lien social, constituent une question peu discutée en sciences sociales turques, mais néanmoins cruciale pour comprendre la Turquie contemporaine.
Une crise sociale caractérise la Turquie contemporaine : ses institutions modernes sont exsangues, les normes sociales tendent toujours à cristalliser la société et par conséquent, les visions du monde autrefois dominantes qui formaient les raisons d’agir des individus ne représentent plus les valeurs communes pour un vivre-ensemble. Les rapports sociaux deviennent de plus en plus chaotiques et imprévisibles. Dans ce contexte social, une difficulté émerge pour les sociologues. Comment comprendre les phénomènes sociaux dans une société où l’ordre social est effrité ? Avec quels critères peut-on analyser ces questions sans qu’il y ait des patterns qui structurent la société ?
Pour comprendre cette société, il nous faut se focaliser d’une part sur les individus qui la créent, sur leurs intentions, leurs motivations et sur les sens qu’ils attribuent à cette société en désordre et d’autre part, sur les différentes formes de subjectivité qui émergent en son sein. Cette demi-journée vise donc à discuter les diverses formes de subjectivités qui se forment dans ce contexte, et plus particulièrement, dans le monde du travail, le système judiciaire, le domaine de l’art et à travers de nouveaux mouvements sociaux.
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