André Petitat <et al.
André Petitat, La pluralité interprétative. Aspects théoriques et empiriques, Paris, l’Harmattan, Coll. Logiques sociales, 2010, 290 p.
André Petitat est actuellement professeur de sociologie à l’Université de Lausanne (Suisse), à la Faculté des sciences sociales et politiques. Il a rassemblé les contributions de Annick Batard, Jean-Michel Baudoin, Martine Burgos, Jean-Louis Dufays, Nicole Everaert-Desmedt, Micheline Dispy, Jean-Louis Dumortier, Claude Javeau, Jacques Leenhardt, Juan-Carlos Pita, Yoanna Raccimolo, Nicole Ramognino, Odile Riondet, Christine Shojaei Kawan, Maria Thérèsa de Souza, Olivier Vanhée et Éric Villagordo.
Grâce aux bascules qu’il autorise, entre son et signification, entre dit et non-dit, entre vérité et mensonge et entre respect et irrespect des règles, le signe fonde le partage du sens et son contraire. Le monde symbolique est fragile et pluriel. Actions et discours impliquent une incertitude interprétative. La pluralité interprétative est une expérience de chaque instant et le présent ouvrage se donne pour objet principal de l’étudier empiriquement. Les lectures plurielles dont il est ici question concernent des oeuvres de fiction et des oeuvres d’art. Une quinzaine de chercheurs s’intéressent à la rencontre entre œuvres et interprètes, ces synthèses de l’hétérogène dont le dialogue génère une multiplicité intarissable d’interprétations. Plusieurs d’entre eux se demandent comment prendre en compte, dans l’enseignement, ce foisonnement à travers lequel se crée et se recrée en permanence notre pluralité des mondes et du sens.
André Petitat, Claude Javeau, Nicole Ramognino et Éric Villagordo sont membres de l’AISLF.